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imultiple
16 septembre 2005

01.2.3 Cindy Sherman à la table des

01.2.3 Cindy Sherman à la table des multiplications

Cindy Sherman a une identité multiple, ce sera aussi le moment pour faire une distinction entre l’unité multiple (l’idée que sous le couvert d’une multitude, il y a une identité singulière) et les identités multiples (qui ne se rejoignent pas dans une quelconque unicité).

01.2.3.1 Le corps morcelé

Avec la série DISASIERS, Cindy Sherman quitte son corps pour n’en garder que les rejets ( vomi, déjection ). Ce sont des natures mortes, paysage abjecte pour de quelques objets de consommation ou d’un quotidien difficilement identifiable ou par la même commun (K7, ordinateur, sac, chaussures, lunettes dans lesquelles se reflètent quelqu'un), (ill.14), des objets fétiches mais non fétichisés ici parce que repoussant. Le corps se retrouve dé-fétichisé, réduit à l’indicible. Pour Amélia Jones dans les images de vomi, le corps féminin est illustré soit totalement intérieur et/ou extérieur.

ill.14 Untitled #175, 1987.

Ce sont les choses à l’intérieur de la femme ( déjections, vomi,  etc. ) projeter vers la surface de l’image. Choses qui retrace la trajectoire de l’intérieur vers l’extérieur du corps féminin. Nous assistons à la déconstruction du rapport :

Intérieur / Extérieur

Implicitement : déconstruction du rapport :

Moi / autre.


La femme va désormais rire et se moquer d’elle même par sa préoccupation obsessionnelle d’être vu comme une projection obsessionnelle.

L’idée est d’opposer à la conception de l’œil projectif, un œil qui englouti, attire, un œil absorbant ; comme ses photos ou la bouche englouti mais aussi vomi ; un œil qui peut donc aussi bien projeter que engloutir.

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