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imultiple
16 septembre 2005

01.2.3.2 Cindy Sherman confondue Pour Strawson[1]

01.2.3.2 Cindy Sherman confondue

Pour Strawson[1] il n’y a aucune entité à laquelle s’ajoute le corps pour former la personne. Le corps ne se confond pas avec la personne. La personne n’est pas l’union de l’ame et du corps. La personne est un corps à partir duquel je peux faire une identité choisi.


Si l’on tends à dire que derrière les photographies et les rôles que joue Cindy Sherman il apparaîtrait une identité singulière alors on se dirigerait vers une notion d’identité unique, mais le fait est qu’il n’y a rien dans le sens ou Cindy Sherman et la multitude des femmes qu’elles représentes. Cindy Sherman est une identité multiple, il n’y a rien derrière parce que : « elle est ». Elle l’addition et la division de ses rôles de ses photographies et elle en est le résultat.

Ses rôles peuvent être perçu comme des personnalités contrôlées et mis en surface ici sur la pellicule photographique.

On peut les percevoir aussi comme l’image de notre propre multitude, de notre propre M.P.D. comme le suggère Tony Oursler. Cindy Sherman met en regard le fait que nous ne sommes jamais des êtres cohérent, nous sommes comme les êtres de Cindy Sherman, incohérent, artificiel, un mélange de multiple personnalités désordonnées, contrôlées et incontrôlées, semblable à nous même.


[1] P.F. STRAWSON, Les individus, Essai de métaphysique descriptive, Ed Methuen & C°, Londres, 1959. Tr.Fr. par A. Shalom et Paul Drong, Paris, Seuil, 1973.

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